Les programmes individuels, guidés par des experts, peuvent faire toute la différence.

Afin que les programmes d’autonomisation aient du sens, la situation de logement de la famille doit être stable. Un tel processus peut, par exemple, être développé dans le cadre d’un hébergement d’urgence plus permanent ou dans le cadre d’un projet Housing First.

Cela n’empêche pas que les premières étapes d’un soutien proactif et intensif aux familles peuvent déjà être prises à partir de l’hébergement d’urgence temporaire. Sur la base d’un ‘contrat d’intégration’ sur mesure, un travail peut déjà être fait sur la scolarisation des enfants, les cours de langue et / ou la formation des parents, l’interdiction de la mendicité des enfants.

Le modèle Housing First suppose qu’une situation de logement stable constitue la base de la mobilité sociale. Alors que le «stress de survie» de la vie des sans-abri disparaît, du temps et d’énergie sont libérés pour travailler sur une perspective d’avenir plus durable. L’approche de Housing First trouve son origine dans le travail avec un public très vulnérable (en termes de santé physique et / ou mentale et / ou de toxicomanie) dans une situation de sans-abrisme à long terme. Ce public est très loin du logement et une fois logé, il a besoin d’un accompagnement intensif dans divers aspects de la vie quotidienne.

L’expérience, par exemple à Bruxelles et à Gand, montre que certains principes établis du modèle Housing First original, tels que la durée indéterminée du bail ou la séparation entre le logement et l’accompagnement, ne peuvent pas être pleinement retenus dans le cas des familles roms de l’Europe de l’Est sans abri.

La pratique nous a appris que les contraintes suivantes sont essentielles pour augmenter les chances de succès d’un processus d’autonomisation :