La grande majorité des Roms de Bruxelles cherchent eux-mêmes un logement abordable. Ces dernières années, cependant, on constate un nombre croissant de familles roms sans abri à Bruxelles, en particulier d’origine roumaine ou slovaque. Beaucoup d’entre eux ont un port d’attache dans leur pays d’origine. À Bruxelles, leur logement se déplace constamment de la rue aux campements sauvages, aux squats ou à l’hébergement d’urgence (surtout en hiver). Beaucoup de familles en errance vivent de la mendicité.

Il s’avère très difficile d’accompagner ces familles dans la rue. En raison de la forte pression des pairs, des tensions mutuelles, de la nécessité quotidienne de collecter suffisamment d’argent et de la délocalisation constante, peu réussissent à se laisser guider vers une solution structurelle.

Dans ces familles il y a beaucoup d’enfants. Ils sont exposés à des conditions de vie très précaires, à des problèmes de santé et de sécurité. Parce que ces enfants ne vont souvent pas à l’école, ils risquent de devenir la prochaine génération exclue.

Étant donné que ces groupes se déplacent constamment de municipalité en municipalité, une approche n’est efficace que si elle traverse les municipalités. Cela nécessite un groupe de travail intercommunal (Task Force) avec des représentants des services de prévention respectifs pour échanger des informations et coordonner les actions.

En bas de la page on trouve un témoignage vidéo d’une famille réussie à sortir d’une situation sans-abri.

Comment pouvons-nous agir face à des familles roms sans abri?

Photo droite (c) Bruzz/Peter Dhondt

Témoignage d’une famille réussie à sortir d’une situation sans-abri:

La situation des familles Roms sans abris à Bruxelles est traitée dans la vidéo ci-dessous (Conférence 23/10/’13).