Si l’absentéisme reste problématique (même après des accords avec l’école ou un encadrement familial) et / ou s’il reste des inquiétudes concernant la mendicité d’enfants, avec ou sans suspicion d’abus, les mesures suivantes peuvent être prises:

La police pourrait émettre un avertissement aux parents mendiants qui sont accompagnés à plusieurs reprises d’un enfant d’âge scolaire ou maternel. Un médiateur Rom peut alors être contacté pour rencontrer la famille dans les plus brefs délais et la persuader de se faire assister dans la scolarisation des enfants.

Si la situation ne change pas, la procédure habituelle doit être suivie, comme dans le cas d’autres mineurs en danger – et si possible de manière accélérée – par le biais du Service Aide à la Jeunesse et éventuellement du Tribunal Jeunesse.

À titre de suggestion possible en cas de récidive et d’inquiétudes persistantes, un placement de l’enfant de 5 jours pourrait être envisagé – selon l’exemple parisien – en collaboration avec le Service de Protection Judiciaire et le Parquet. A Paris, une famille risque le placement de l’enfant pour une plus longue période si les faits se répètent et après évaluation.