Les accords ne sont-ils pas respectés, les règles sont-elles violées ou les clients incitent-ils l’irritation ? Alors, c’est une bonne idée de prendre le temps d’expliquer clairement pourquoi certaines choses ne sont pas possibles ou acceptables.

Certaines familles roms ignorent tout simplement que leurs comportements peuvent provoquer du ressentiment. Un exemple typique sont les plaintes du voisinage qui résultent, par exemple, du bruit de la rue, des rassemblements de Roms dans la rue, des enfants jouant entre les voitures, etc. De nombreux Roms vivant à Bruxelles avaient l’habitude de vivre à l’extérieur dans leur pays d’origine. Dans les campagnes d’Europe de l’Est, cela n’est certainement pas seulement caractéristique des Roms. Les maisons traditionnelles y ont souvent un banc à côté de la rue où les gens se rendent visite. En Belgique, cette vie en plein air se heurte souvent à des résidents ou des passants qui ne sont pas habitués aux personnes « occupant » le trottoir. Surtout quand il s’agit de personnes d’origine étrangère, ils ne se sentent pas en sécurité. Au lieu de renvoyer les Roms chez eux d’une main de fer, on pourrait expliquer clairement pourquoi certains comportements peuvent être perçus comme dérangeants ou dangereux. Bien que beaucoup de gens ne comprennent pas immédiatement ce qui ne va pas, les Roms ont généralement tendance à écouter les arguments et d’en tenir compte.