Recherchez la coopération avec des services de soutien ou des organisations spécialisées, par exemple pour des actions de sensibilisation, des activités extrascolaires, le logement (par exemple, FéBUL pour des accords d’occupation précaire). Il convient aussi de se faire une idée des approches dans des projets avec des familles roms (par exemple, les médiateurs roms de l’asbl Foyer), etc. Certains aspects peuvent être complètement « externalisés » (par exemple, le suivi de la présence de l’école : contacts systématiques avec l’école, participation de l’école au projet, …).
Il est très important de conclure des accords clairs entre les différents partenaires concernés, de répartir les tâches et de coordonner les actions. D’une part, les rôles de chacun dans l’équipe sont définis aussi précisément que possible. D’autre part, on recherche une approche dans laquelle tous agissent bien aligné avec tous les mêmes messages vis à vis la famille. Méfiez-vous des messages incohérents !
Développez rapidement des outils pratiques pour une communication efficace au sein de l’équipe et du réseau de partenaires.
Un cours de formation sur le groupe cible, pour tous les partenaires, fournit aux personnes impliquées les connaissances nécessaires sur les particularités socioculturelles des Roms et clarifie pourquoi de tels parcours spécifiques sont nécessaires.
Un comité d’accompagnement est utile pour aborder de multiples perspectives et pour révéler d’éventuelles tensions entre les partenaires. Au début du projet, les familles peuvent y être invitées, afin qu’elles se rendent compte qu’il s’agit d’un projet coordonné.
Le traitement pragmatique et flexible du secret professionnel (sous réserve de l’accord des parents) facilite la circulation de l’information et donc la coopération entre les différents partenaires.