Veillez à établir un plan d’évaluation qui permet d’adapter le projet : évaluations à court et à long terme avec la famille (par exemple, toutes les deux semaines ou tous les mois) et avec l’autorité organisatrice (par exemple, tous les trimestres). Les évaluations sont utilisées pour ajuster certains aspects du soutien ou du projet.
Les évaluations avec les familles se concentrent sur les évolutions positives, sur la voie déjà empruntée. Visualisez où vous pouvez (avec des couleurs ou des pictogrammes). Une évaluation annuelle ne se concentre pas sur la réussite ou non de la trajectoire, mais sur les évolutions qui sont perceptibles.
Le cadre d’un tel projet peut être complexe et exhaustif. Travailler en binôme est propice à la motivation des accompagnateurs et réduit le risque d’épuisement.
Il est important de maintenir une approche cohérente. Des moments de consultation suffisants avec toute l’équipe permettent d’éviter les désaccords et donc souvent de gagner du temps.
Les travailleurs sociaux sont souvent si proches des familles qu’ils laissent les arbres cacher la forêt. La supervision leur permet de continuer à voir et à suivre les objectifs et les évolutions de manière plus objective.
Nommer une personne d’autorité apporte une valeur ajoutée au projet. En raison de la distance plus importante par rapport au projet, cette personne conserve son autorité par rapport à la famille. Comme cette personne est responsable du contrôle des conditions préalables, elle apporte son soutien aux accompagnateurs. La personne responsable peut mettre la famille sur la bonne voie si nécessaire. Par exemple, la famille peut être impliquée dans une évaluation trimestrielle avec la personne en autorité.
Le travail des coordinateurs et du personnel est valorisé lorsqu’ils peuvent échanger leurs pratiques à différentes occasions (intervision, congrès, échanges).
Il est utile d’inclure des ‘périodes de vacances‘ (par exemple pendant les mois d’été) pour apaiser les éventuelles tensions. Pendant cette période, il n’y a ni contrôle ni présence de travailleurs sociaux.