Bien sûr, la médiation et l’accompagnement social ont aussi leurs limites. Ils ne peuvent obliger les gens à rien. Quand les mesures restent sans effet, on a besoin d’un moyen de pression.
L’enseignement obligatoire doit être appliqué de manière cohérente, même pour les enfants sans résidence légale. À cette fin, il faut un cadre juridique qui, d’une part, définisse une approche pour un accompagnement proactif vers l’enseignement de tous les enfants et, d’autre part, pour le contrôle et le suivi de ces enfants en ce qui concerne l’enseignement obligatoire. Pour cela, du moins à Bruxelles, une coopération harmonieuse entre les réseaux éducatifs francophone et néerlandophone est indispensable. Comme moyen de pression, des mesures obligatoires et adéquates doivent être prévues lorsque toutes les autres méthodes échouent. Il appartient alors aux services de protection de la jeunesse, à la justice et à la police d’agir dans le cadre de leurs compétences.