Une question de confiance
La carrière scolaire de nombreux enfants et jeunes roms ne se déroule pas sans heurts. Au cours de l’histoire, un traumatisme s’est produit dans les relations entre Roms et non Roms. La méfiance à l’égard de la population majoritaire et de ses institutions, y compris l’école, reste un obstacle majeur à l’intégration pour certains Roms. D’un autre côté, les préjugés et les faibles attentes positives des élèves roms peuvent devenir une prophétie auto-réalisatrice. Ils développent une faible estime d’eux-mêmes qui peut susciter un comportement inapproprié. Comment pouvons-nous augmenter la scolarisation des enfants roms ?
Objectif 1 : Veiller à ce que les enfants AIMENT venir à l’école
Créer une expérience scolaire positive est la clé primaire que l’école elle-même détient. Lorsque les Roms développent une relation positive avec l’école et la société, leur motivation interne envers l’éducation peut se développer.
Pour faire de l’école une expérience positive, il est tout d’abord utile de se faire une idée des différents obstacles sur le plan scolaire qui peuvent concerner les Roms :
La connexion avec l’école ne peut se développer que dans un climat scolaire positif et chaleureux où l’attention est portée à une bonne relation entre l’enseignant et les jeunes et entre l’école et les parents. Cet effet stimulant et motivant se manifeste à quatre niveaux :
Témoignage vidéo d’une jeune femme Rom concernant les obstacles à l’enseignement, l’implication de l’enseignant et l’importance de son parcours scolaire pour son avenir:
Objectif 2 : Veiller à ce que les enfants AILLENT au moins à l’école
Au départ, la motivation pour l’école pourrait devoir être renforcée. On peut utiliser des techniques de motivation externe dans le but de donner à la motivation interne la possibilité de se développer au fil du temps. Ces techniques sont également une clé indispensable dans les cas d’absentéisme grave.